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La cohésion du texte : reprises, connecteurs, constructions d'espace et commentaires métatextuels |
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Exemples d'anaphores couramment utilisées dans les textes formels Comment une argumentation est-elle structurée ? Constructeurs d'espaces et de temps, de perspectives et de polyphonie
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Catégories grammaticales
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Pour commencer
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Pour relier
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Pour opposer
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Pour terminer
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Conjonctions Adverbes Locutions adverbiales |
Premièrement D'abord Si En premier lieu Voici Au début Autrefois Jadis Récemment Dernièrement Parmi Pour indiquer une addition ou une énumération Et Puis En outre De plus Egalement Certes Surtout Par ailleurs Encore En premier lieu..., en second lieu..., enfin D'abord..., ensuite |
Rapport de cause et de conséquence Car En effet Parce que Puisque Comme Vu que Etant donné que C'est pourquoi D'ailleurs En sorte que De sorte que Si bien que Tellement (tant)...que Ainsi Donc Rapport de temps Quand Lorsque Au moment où A ce moment Avant que + subjonctif Après que + indicatif |
Mais Or Cependant Toutefois En revanche Néanmoins En réalité Au contraire Contrairement à... Bien que Quoique + subjonctif Pour indiquer une alternative Tantôt... tantôt Ou... ou Soit... soit D'une part... d'autre part D'un côté... de l'autre Si... si Non seulement... mais (encore, aussi) |
Ainsi Donc (après le verbe) Enfin En dernier lieu Maintenant Actuellement Aujourd'hui A présent A ce jour |
exercice Dans le texte ci-dessous relever toutes les marques de cohérence et de cohésion : Trouver et décrire tous les connecteurs selon leur fonction dans la structure argumentative du texte. Nommer, caractériser les différents types d'anaphores, c'est-à-dire les renvois à des référents antérieurs ou les reprises d'éléments textuels, et montrer leur fonction textuelle. Trouver tous les exemples de polyphonie et montrer comment l'auteur renvoie à d'autres "voix". Le texte proposé ici est assez technique, mais les marqueurs de la cohésion y sont particulièrement nets pour les trois aspects à observer : les connecteurs, les anaphores et les références aux voix extérieures.
Introduction : Un double constat
On constate, en deuxième lieu, une certaine confusion terminologique. D'une part, figurent, à côté du terme de sémantique du prototype, que l'on doit essentiellement aux psychologues (E. Rosch) et aux anthropologues, deux autres appellations : celle de sémantique du prototype, dû à H. Putnam, et celle de ressemblance de famille, liée à L. Wittgenstein. Or, ces trois dénominations, quoique issues d'horizons théoriques différents, sont bien souvent employées comme des variantes notionnelles d'un même phénomène. La chose ne serait finalement pas trop grave si, d'un autre côté, les définitions qui en sont données étaient identiques d'un auteur à l'autre. Or, tel n'est pas le cas, ce qui ne facilite guère leur compréhension. Ainsi la notion de prototype peut-elle varier d'un auteur à l'autre.
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Le premier (= début d'une énumération, on attend un deuxième constat) est facile à faire : la sémantique du prototype a le vent en poupe. Les linguistes s'en saisissent, écrit C. Hagège (= polyphonie) (1987, p. 65), "comme d'un nouveau talisman", susceptible d'apporter un remède à tous les maux de la sémantique lexicale classique. Ce sentiment de confiance (= anaphore résomptive) se trouve renforcé par la manifestation d'une puissance qui dépasse largement les frontières de la seule sémantique lexicale : la notion de prototype trouve des applications stimulantes en linguistique textuelle, en syntaxe, en morphologie et même en phonologie (= énumération). Il manque toutefois (= opposition) à cette faveur (= anaphore résomptive) dont jouit ce nouveau courant sémantique (= anaphore résomptive) l'étai d'une réflexion approfondie sur sa réelle validité. On constate, en deuxième lieu (= énumération, deuxième élément), une certaine confusion terminologique. D'une part (= début d'une alternative), figurent, à côté du terme de sémantique du prototype, que l'on doit essentiellement aux psychologues (E. Rosch) (= polyphonie) et aux anthropologues, deux autres appellations (= fin de l'alternative) : celle (= anaphore démonstrative) de sémantique du prototype, due à H. Putnam (= polyphonie), et celle (= anaphore démonstrative) de ressemblance de famille, liée à L. Wittgenstein (= polyphonie). Or (= opposition), ces trois dénominations (= anaphore lexicale), quoique (= opposition) issues d'horizons théoriques différents, sont bien souvent employées comme des variantes notionnelles d'un même phénomène. La chose (= anaphore résomptive) ne serait finalement pas trop grave si, d'un autre côté (= deuxième partie de l'alternative), les définitions qui en sont données étaient identiques d'un auteur à l'autre. Or (= opposition), tel n'est pas le cas, ce qui ne facilite guère leur compréhension. Ainsi (= conclusion) la notion de prototype (= anaphore lexicale simple, reprise exacte d'une expression déjà donnée dans le texte) peut-elle varier d'un auteur à l'autre.
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